6 mars 2015,
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Comment Abattre un arbres

L’entretien d’une propriété n’est pas toujours une mince affaire. Au-delà de l’entretien de ses haies ou de ses arbustes, un propriétaire peut faire face à des situations particulières créées par des arbres vieillissants ou embarrassants. Il peut arriver qu’un arbre qui pousse sur votre propriété en vienne à représenter un danger ou une nuisance à un point tel qu’il faille l’abattre.

L’abattage : le dernier recours pour votre entretien paysager

Bien sûr, il faut garder en tête que l’abattage d’un arbre est bel et bien la solution ultime, la dernière option à envisager. Le haubanage d’un arbre ou l’élagage peuvent représenter des options plus abordables et entraîner des travaux de plus petite envergure.

quality-sealEstimation de prix pour faire abattre des arbres sur la rive-sud de Montréal

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Règlements, lois et permis pour abattre un arbre sur votre terrain

Il est entendu que toute intervention d’abattage doit être effectuée en conformité aux règlements, aux lois en vigueur et qu’un permis doit être obtenu avant de procéder aux travaux. En milieu résidentiel, quiconque souhaite se débarrasser d’un arbre doit faire les démarches nécessaires afin d’obtenir un permis d’abattage avant le début des travaux. Il est de la responsabilité de cette personne d’obtenir ledit permis avant de contacter une entreprise œuvrant dans le domaine de l’arboriculture comme Arbraction. Nous prendrons ensuite en charge les travaux d’abattage. Cette réalité s’applique à la vallée du Richelieu, à la Rive-Sud de Montréal tout comme au reste du Québec : obtenir un permis est la toute première étape de l’abattage d’un arbre.

Comment abattre un arbre

Comment abattre un arbre – Conseil d’un arboriculteur-élagueur professionnel

Techniques d’abattage et précautions requises

Une fois sur place, les spécialistes devront en premier lieu choisir la technique adéquate pour le travail. Deux options s’offrent alors à eux : l’abattage par le pied ou l’abattage en section, avec ou sans recours à des câblages. Avant d’arrêter son choix sur l’une ou l’autre des options, ils devront analyser les variantes propres à chaque situation : l’inclinaison du terrain, la taille, l’âge, l’état de l’arbre, etc.

Peu importe la technique choisie, plusieurs facteurs demeurent cruciaux. Soulignons d’entrée de jeu que lors de l’abattage, il est fortement recommandé de porter un casque protecteur, des bottes de travail, des lunettes, des gants de sécurité et des pantalons de protection pour scie à chaîne. Il faut savoir qu’inévitablement, lors de la chute de l’arbre, des débris seront violemment projetés dans les airs, ce qui peut constituer de sérieux risques de blessures, même pour le travailleur équipé en conséquence.

L’équipement requis pour couper un arbre

Il vaut la peine de souligner que bien souvent, le matériel utilisé lors d’un abattage est souvent inconnu du grand public. En effet, non seulement existe-t-il un grand nombre de scies mécaniques pouvant être utilisées lors des coupes, mais un bûcheron ou arboriculteur professionnel peut aussi avoir recours à des outils tels que le coin, les câbles ou le levier d’abattage pour assurer un travail efficace et sécuritaire. Ces outils et leur fonctionnement font l’objet d’un apprentissage propre aux élagueurs de profession, détenteurs d’un diplôme d’études professionnel en arboriculture-élagage.

Principes à respecter pour l’abattage d’un plant au Québec

Il faut dès les premiers moments déterminer la direction de l’abattage et planifier avec le plus de précision possible à quel endroit l’arbre devra tomber. Cette planification peut s’avérer complexe et demande une attention aux moindres détails de la situation, y compris la force des vents. Le résultat de cette analyse sera crucial dans le choix de la méthode qui sera utilisée pour la coupe.

L’abattage par le pied :

L’abattage par le pied est sans doute la méthode la plus connue. Cette méthode a beau avoir l’air d’apparence plus simple que l’abattage par section, il n’en demeure pas moins qu’elle exige une préparation minutieuse.

Avant de procéder à la coupe, il faut s’assurer d’avoir dégagé un endroit sécuritaire, appelé la voie de retraite, vers où se réfugier lors de la chute de l’arbre. Puisqu’il est impossible de prédire exactement comment se déroulera la chute d’un arbre, il faut penser à une façon d’être en sécurité dans les secondes critiques où l’arbre tombera.

De même, avant d’entreprendre l’étape ultime de la coupe, il faut voir à sectionner les branches basses à l’aide d’une scie mécanique. Cette étape peut s’avérer périlleuse pour un bûcheron amateur : tailler des branches en hauteur avec une scie de façon sécuritaire demande beaucoup de technique. Néanmoins, il ne faut jamais négliger cette étape. Elle permet de mieux contrôler les risques de rebondissements de l’arbre lors de sa chute. Quelques branches peuvent être assez fortes pour faire rebondir brusquement l’arbre coupé et l’entraîner dans mouvements difficilement prévisibles qui peuvent s’avérer autant dangereux que ravageurs.

Comment déterminer la direction dans laquelle l’arbre va tomber?

Gudie pour couper un arbre Si le tronc de l’arbre a une forme plutôt irrégulière causée par la présence de contreforts ou des racines disproportionnées, enlevez-les avec votre scie. Le but est de donner au tronc une forme plus circulaire, ce qui vous facilitera la tâche pour diriger la chute de l’arbre en question.

Une fois que cela est fait, il s’agit d’effectuer une entaille dite directionnelle. Elle doit être perpendiculaire à la trajectoire que vous voulez donner à l’arbre. Concrètement, entaillez le tronc vers le sol avec un angle de 45 degrés et une profondeur d’environ 20 ou 25% de la largeur du tronc. L’étape suivante consiste à pratiquer une seconde entaille horizontale (0 degré) qui rejoindra le bout de la première entaille. Vous pourrez ainsi enlever une pièce de bois triangulaire. Le trou créé doit pointer vers la destination désirée pour l’arbre.

Par la suite, c’est le temps d’opérer un trait d’abattage du côté opposé de l’entaille directionnelle. Ce trait doit toutefois être environ 5 centimètres (2 pouces) plus haut que celle-ci. Arrêtez votre scie lorsque vous serez presque vis-à-vis de l’entaille directionnelle. En fait, on recommande normalement de laisser une charnière mesurant l’équivalent de 10% du diamètre du tronc.

C’est à ce stade qu’il peut être possible d’orienter la chute de l’arbre en donnant le coup de grâce.

Et si la direction désirée est contraire au sens naturel?

La majorité des arbres ont un sens de chute naturelle qui dépend entre autres de leur inclinaison, de leur forme. Dans le doute sur l’inclinaison du tronc, n’hésitez surtout pas à utiliser un niveau pour la constater.

Il est définitivement plus risqué d’essayer de faire tomber un arbre dans la direction opposée à son inclination naturelle. Vous devriez fortement avoir recours aux services d’arboriculteurs professionnels puisque cela requiert des compétences et des équipements spécifiques. Le facteur de risque peut d’ailleurs augmenter drastiquement dans le cas où le tronc est pourri et fragile.

Il faut se servir de coins d’abattage ou de cordages pour guider la chute de l’arbre. Ces coins doivent d’ailleurs être en plastique ou en bois. Des coins en métal sont plus dangereux en cas de contact avec la scie et pour les rebonds du tronc.

Où se replier lors de la chute de l’arbre?

Lorsqu’il s’apprête à tomber, il est impératif de gagner un endroit sécuritaire sans perdre de temps. Tenez-vous sur une ligne oblique (approximativement à 45 degrés) derrière l’arbre. Plus l’arbre à abattre est grand, plus la distance à respecter l’est aussi. Gardez en tête qu’un tronc peut tomber de façon inattendue lorsque le terrain est inégal ou lorsqu’il y a de grosses branches. Il peut aussi rebondir une fois qu’il touche le sol. Faites attention aux branches.

L’abattage par section :

L’abattage d’un arbre par section comporte également plusieurs aspects techniques à maîtriser. L’élagueur doit avoir une maîtrise complète des étapes d’ébranchage et de tronçonnage afin de pouvoir exercer un réel contrôle sur la direction ainsi que sur le moment de la chute de l’arbre ou de ses sections.

Après l’abattage par un professionnel : l’essouchement et le nettoyage

Une fois l’arbre au sol, il reste deux étapes très importantes du processus : l’essouchement et le nettoyage.

L’essouchement est l’étape à laquelle on débarrasse le terrain de la souche de l’arbre qui vient d’être coupé. Un spécialiste conviendra du moyen le plus efficace : le déchiquetage ou l’arrachage. Cette étape demande un travail minutieux et l’utilisation de matériel spécialisé. Certains arbres ont des réseaux de racines vastes et profondément enfoncés dans le sol.

Après le travail, l’espace dégagé doit être rempli avec de la terre ou autre, selon les directives du personnel impliqué dans la manœuvre. Également, suite à la chute de l’arbre, il faut voir au sectionnement de l’arbre tombé, de façon à dégager les branches et les morceaux de troncs de votre terrain. L’entrepreneur devra convenir avec le propriétaire d’une façon de réutiliser le bois : l’option du bois de chauffage étant bien souvent l’option choisie. Les copeaux peuvent être envoyés au compostage ou servir à la fabrication de paillis.

Suite au nettoyage par un arboriculteur professionnel comme Arbration en Montérégie, ce sera comme s’il n’y avait jamais eu d’arbre à cet endroit du terrain! Vous pourrez alors planifier des projets de réaménagement ou de plantation afin de ramener un peu de vie dans votre milieu! Quoiqu’il en soit, l’abattage d’un arbre demeure une entreprise comportant toujours sa part de risques, qu’il faut bien préparer et exécuter avec l’aide d’arboriculteurs professionnels.

One response on “Guide pour l’abattage au Québec : comment abattre un arbre?

  1. […] dans nos vies. Il remplit des fonctions économiques, esthétiques, sociales et écologiques. L’abattage d’un arbre devrait toujours être un dernier recours. Ils sont omniprésents dans l’environnement, même en […]